Le groupe Natiruts se forme en 1996 entre deux passes de football sur un vieux terrain poussiéreux dans les quartiers périphériques de la capitale brésilienne. Leur premier opus s’appelle « Nativus » et  est un réel succès sur cet immense sous-continent. Géographiquement, sa surface fait effectivement et facilement 17 fois la France ! 

Quelle opportunité territoriale pour répandre les fréquences les plus solidaires de la musique contemporaine alors que les temps sont toujours plus propices à la guerre.

C’est en imposant le son de « sa noble race » (dans le texte et sans connotation péjorative aucune) – entendre sa « force ethnique » –  que le trio à l’inspiration rasta revendiquera en 2009 sa couleur de peau comme le fil conducteur qui mène de Kingston à Brasilia. « Raçaman » est l’album qui marque un tournent dans l’internationalisation de sa musique. Natiruts devient ainsi populaire de l’autre côté des océans.

Dubwise Selecta !  Oui ! La langue portugaise chaloupée – version sud américaine –  adopte le vocabulaire des sound systems de down town et défend ainsi tout naturellement un message de légende dans le monde des musiques métissées composées pour la paix.

Le poing levé, contre les abus du pouvoir établi, et la main tendue, avec constance et persévérance, Natiruts laisse dubber le son et joue reggae avec les épices savoureuses et variées. Il dub avec ce mélange, ce goût ouce talent, celui qui, par essence, définit le melting pot brésilien.

Voilà un bossa beat reggae tellement mais tellement ensoleillé

Natiruts invite Melim pour chanter ce soleil à l’infini. Nous reparlerons d’elle sur le blog du reggae latino, claro

Retrouvez le titre entier du soleil et du moment « De Tanto Sol » en video – juste là ▹

Le son des Natiruts alimente les Bigalova Mixs : écoutez les playlists de Bigalova on YouTube

Je suis @kshulamona et je vous partage ma passion de la movida reggae latino ! Bigalover : si tu aimes le Blog du Reggae Latino, partages donc aussi à ton tour l’enchantement que procure un Bigalovartista